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Aragoz est un personnage Egyptien représenté par une marionnette, il ressemble au "guignol" francais, Cette petite marionnette a été inscrite au patrimoine de l'humanité en 2018.

ARAGOZ[modifier | modifier le code]

En Egypte, l'Aragoz est un personnage représenté par une marionnette à gaine.

: une tête en bois (traditionnellement)

: de grands yeux soulignés de kohl

: des moustaches

L’origine de cette marionnette en Egypte n'est pas certaine : soit par une introduction par des voyageurs vers le XV eme siècle soit par une tradition centenaire liée au fêtes anciennes

Le nom d'origine est turque (Karagoz), mais ce personnage possède des caractérisques purement égyptiennes

il possède un bonnet rouge (un tartour : Nom arabe ayant le sens de “crête, coroncule” au point de vue étymologique et désignant un grand bonnet pointu recourbé en arrière)[1], un bâton en bois et un sifflet en cuivre (amana)

Cet art égyptien a été reconnu en 2018 «patrimoine immatériel» par l’Unesco[2]

LE PERSONNAGE[modifier | modifier le code]

Aragoz est intelligent, volontiers cassant, pugnace. Il joue l'imbécile pour mieux faire tomber les "méchants", puissant ou tyran ou juste indésirable. Il entre dans l'imaginaire en devenant un héros qui incarne la justice

Les histoires mettent en scène plusieurs personnages, avec un seul marionnettiste qui doit faire toutes les voix. Les chansons (tarab) sont particulièrement importantes et reprennent le langage imagé voire vulgaire de la rue. L'objectif est de faire rire par la caricature de différentes communautés et peuples voisins.

La gestuelle et le bâton jouent un rôle essentiel, car Aragoz aime à distribuer les coups autant que se cacher

LE SPECTACLE[modifier | modifier le code]

Il a souvent lieu à l’occasion de fêtes religieuses musulmanes (Mawldi) et lors du ramadan.

Le marionnettiste est parfois aidé par un assistant, intermédiaire entre le spectacle offert et le public, une sorte de chauffeur de salle donc, qui utilise des instruments de percussion pour donner le rythme.

La pièce se décompose en quatre parties et se termine par le chant du marionnettiste et de son assistant. La première scène expose le personnage indésirable qui peut être caractérisé par un métier, une culture, une origine, voire simplement être… sa femme !  Sans casser le suspens, le méchant sera viré à la dernière scène !


Le marionnettiste peut se produire sur un simple castelet ou sur une caravane équipée pour recevoir le public.

ARAGOZ AUJOURD’HUI[modifier | modifier le code]

C’est une tradition qui se perd aujourd’hui en Egypte. Elle subsiste encore dans certains quartiers et parfois le sifflet du marionnettiste résonne pour attirer les clients, l’histoire alors est souvent actualisée et la tête d’Aragoz en plastique. Mustafa Osman (héritier de Choukoukou) joue encore ce personnage.  [3]

[4]